Le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan est au coeur d’un scandale politico-financier depuis de nombreux mois. Il vient d’annoncer qu’il pourrait faire interdire YouTube et Facebook en Turquie après les élections municipales du 30 mars, dans une interview diffusée jeudi 7 mars.
Il a en effet déclaré sur la chaîne de télévision privée turque ATV : « Il y a de nouvelles mesures que nous prendrons dans ce domaine après le 30 mars […] y compris une interdiction [de YouTube et Facebook] »
En décembre dernier, des dizaines de proches du régime, patrons, élus ou hauts fonctionnaires, soupçonnés de corruption avaient été inculpés. L’opposition exige depuis la démission de M. Erdogan et de nombreux trucs sont descendus dans la rue pour manifester contre la corruption exacerbée des dirigeants. Des conversations téléphoniques mettant directement en cause le premier ministre dans les affaires de corruption sont publiées sur Internet, en particulier sur YouTube. Si l’authenticité de ces échanges n’a pas été formellement établie, on y apprend que le premier ministre demande à son fils de dissimuler plusieurs millions d’euros et de dollars cachés chez des proches et aborder le sujet d’une commission versée par une entreprise qui est jugée insuffisante.
Le 5 mars, le chef du gouvernement s’était de nouveau indigné que ses conversations téléphoniques aient été écoutées, évoquant un « montage immoral » et accusant ses opposants de comploter pour renverser son gouvernement.
En pleine campagne électorale, il a toutefois promis de quitter la politique si son parti ne gagnait pas les municipales, qui serviront de test pour son régime.
La censure s’est encore amplifiée en Turquie, depuis que le Parlement a adopté, le 5 février, une série d’amendements controversés qui renforcent le contrôle de l’Etat sur Internet.
La Turquie figure malheureusement parmi les pays classés « sous surveillance » par RSF, en matière de cyber-censure. Elle est classée 154ème sur 179 dans le classement mondial 2013 de la liberté de la presse de RSF.
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